Coronavirus : cette IA avait lancé l’alerte en amont

Coronavirus : cette IA avait lancé l’alerte en amont

Le coronavirus, le vecteur du virus du SRAS.Le coronavirus est actuellement sur toutes les lèvres. Originaire de la ville de Wuhan en Chine, épicentre de la contamination, le virus est parvenu à se glisser jusqu’à la France, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, la Thaïlande, et même l’Australie. Le bilan provisoire fait état de plus de 80 morts et 3000 cas de contamination avérés, dont 3 en France. Des mesures de précautions drastiques ont été prises en Chine afin de limiter au maximum la propagation du virus, presque un mois après son apparition.

L’OMS a averti pour la première fois le public de l’émergence de ce virus le 9 janvier 2020, quand les CDC américains faisaient état de la situation dès le 6 janvier. Comme le révèle Wired,  une IA avait cependant alerté sur la menace plusieurs jours avant. Celle-ci avait en effet prévenu de l’épidémie naissante dès le 31 décembre 2019. L’intelligence artificielle en question porte le nom de BlueDot, et a été créée au Canada en 2014 par l’entreprise du même nom dont le credo est « l’analyse de la big data pour suivre et anticiper la propagation des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde. » Si elle a réussi à se montrer plus rapide que des institutions comme l’OMS, ce serait notamment lié au fait qu’elle ne se base pas que sur des partages d’informations entre les responsables chinois et les services de santé, mais va puiser sur le web divers éléments permettant de détecter « d’éventuelles épidémies » en scrutant des « petits murmures sur des forums ou des blogs ».

« Nous savons que les gouvernements ne sont pas obligés de fournir des informations en temps opportun » explique Kamran Khan, le fondateur de BlueDot, tout en soulignant que les sources retenues par l’algorithme ne proviennent pas des réseaux sociaux, car les informations y sont trop confuses. BlueDot a en revanche accès à des informations bien plus pertinentes dans le cas d’une épidémie, comme les données des compagnies aériennes, ce qui permet de prédire avec exactitude vers où les personnes supposément infectés pourraient se rendre. C’est comme ça que l’IA a pu prédire, avant même que les cas ne soient avérés, que le virus allait se retrouver à Bangkok, Séoul, Taipei et Tokyo peu après son apparition à Wuhan.

L’entreprise, qui compte actuellement 40 employés, fournie par la suite les résultats à ses clients, mais aussi aux responsables de santé publique dans une douzaine de pays, dont les États-Unis et le Canada. « Nous avons de plus en plus accès à des données que nous pouvons utiliser pour générer des informations et les diffuser plus rapidement que les maladies ne se propagent » précise le fondateur de BlueDot, en soulignant l’intérêt des modèles prédictifs comme celui utilisé par cette IA afin d’enrayer la propagation de nouveaux virus.

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