[Test] Doom Eternal, l’Eternel Nerveux (PC, PS4, Xbox, Stadia)

[Test] Doom Eternal, l’Eternel Nerveux (PC, PS4, Xbox, Stadia)

4 ans, c’est le nombre d’année qui sépare le remake de Doom à Doom Eternal et pour une personne qui a joué à Doom depuis sa première apparition sur PC, ça fait long, surtout que Doom a toujours réussi à proposer ces moments pleins d’adrénaline qu’on ne retrouve pas forcément dans tous les FPS.

C’est encore le cas de Doom Eternal qui propose les mêmes ingrédients que le reboot de 2016. On commence par l’histoire qui reprend en gros les grandes lignes de Doom II sorti en 1994. Vous, Slayer, devez revenir sur Terre parce qu’une bande de fanatiques a décidé de pourrir la planète. Bien évidemment, vous êtes la seule solution pour sauver le tout. Si les Cut-scènes permettent d’avoir une meilleure immersion dans l’histoire, on peut dire que cette dernière reste anecdotique dans l’absolu. On enchaîne les missions parce qu’on sait qu’on doit tout se charcuter et trouver la sortie avant tout.

Oui, c’est un Fast-FPS

Parce que Doom Eternal est un FPS, on retrouve des commandes assez classiques. Pas de course comme dans un bon vieux Call of Duty mais des capacités physiques des plus utiles comme le double saut, la capacité de s’accrocher à certaines surfaces ou encore plus tard un « dash dans les airs » qui permettra à Slayer d’atteindre des endroits plus loin encore. Au fil du jeu, on découvrira des runes et autres pouvoirs qui vont rendre Slayer quelque peu surhumain comme un mode ralenti à la Matrix, mais qui permettra de mieux apprécier l’action. Bref, si l’univers reste hostile, il est tout fait pour que Slayer sauve le monde.

Si le début du jeu fait office de tutoriel pour bien prendre en main le jeu, on est vite projeter dans l’ambiance avec des graphismes réussis et une bande son détonnante. Tout le monde n’aime pas forcément le métal, mais force est de constater que c’est le meilleur style de musique pour Doom. On commence ainsi le jeu avec un shotgun et la classique tronçonneuse. Et la première chose qu’on remarque, c’est qu’il n’y a que très peu de munitions si bien que si on la joue prudente, on se retrouve rapidement sans rien.

Allez, on y va !

En effet, tout le succès de Doom se résume dans le fait que si on doit combattre des Aliens, autant y aller franco. C’est donc en fonçant, un peu tête baissée, qu’on va prendre des risques, ce qui va permettre au joueur « d’achever » les ennemis et donc d’avoir des bonus comme des soins ou des munitions qu’on n’aurait pas eus si on les avait tout simplement snipé de loin. Foncer tête baissée n’est pas tout à fait exact puisqu’il faudra foncer avec un brin de jugeote pour repérer les ennemis les plus dangereux. Bien évidemment, les munitions et soins peuvent se trouver sans forcément avoir à finir des monstres, mais ils sont en nombre limité et vu le nombre d’ennemis, on n’a pas le choix que de rentrer dans le tas. Et ce n’est pas tout, les ennemis sont loin d’être des zombies de seconde zone, ils bougent très vite et anticipe plutôt bien nos mouvements. Sur certains même, il faudra être d’une précision monstre pour viser le point faible directement et éviter de gaspiller inutilement ses munitions. Doom Eternal apporte bien évidemment quelques petites nouveautés dans la prise en main comme le fameux « Blood Punch » ou autres. Mais dans l’absolu, on retrouve la même prise en main et donc le même plaisir de jeu. Certains aimeront, d’autres préfèreront une prise en main plus posée.

Une forme d’exploration

Mais c’est là que toute la quintessence de Doom Eternal prend son ampleur. En effet, en fonçant dans le tas et en essayant de survivre, on rentre inconsciemment dans une sorte de transe destructrice, de moment d’adrénaline, le tout accompagné par une excellente bande-son (merci Mick Gordon) qui accompagne très bien les scènes d’actions des scènes d’exploration. En parlant d’exploration, on retrouve les niveaux à la Doom, sur plusieurs niveaux, où il faudra aller chercher une clé ou un événement pour débloquer la suite. C’est d’ailleurs pendant ces phases d’exploration qu’on peut admirer les énormes niveaux du jeu avec des monstres gigantesques en fond. On est dans l’ambiance, il n’y a pas à dire, surtout que par rapport au remake de 2016, les mondes sont beaucoup plus variés. On n’est pas loin de l’exploration à la Titanfall 2 et c’est une excellente référence pour le coup.

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